Tu pars là-bas, tu vois tout, l’espace, la liberté. Et tu te rends compte à quel point on épuise l’espace, à quel point on épuise le temps.

Irvine Welsh

J’ai eu de la chance, mes parents sont des voyageurs. Entre piste en Espagne dans les années 70, rando avec des pottocks et nuits chez l’habitant dans les années 80, j’ai vite pris gout aux balades.

J’ai aussi eu de la chance d’avoir un grand-père qui m’a souvent embarqué avec lui dans ses virées en forêt. L’aventure.

La graine a germé et les chiens ne font en général pas de chat.

Avec mon frangin

Le voyage, l’aventure, les rencontres, la défense de l’environnement ont très vite fait parti de ma vie.

Je ne voulais surtout pas de ces boulots qui te cloisonnent, qui te réduisent si souvent à un numéro, N+1, N-1 …

Bureau, ADP, Roissy Charles de Gaulle

A 20 ans j’évoquais le fait d’élever des chèvres dans le Larzac. Quelques mois plus tard, je me baladais avec un alambic mobile et faisais de la distillation de plantes aromatiques et médicinales dans le Diois et le Vercors. Pas si loin que ça au final mais j’avais besoin de découvrir le vaste monde.

Cité de la science, Paris

Après un épisode hyèrois de 5 ans, je débarque à Reims.

Des lieux géographique antagonistes avec de nouvelles péripéties et pas des moindres : L’arrivée de ma fille, Lou qui m’accompagnera désormais dans tous mes voyages.

Le tout premier en duo fut un retour au source. Hyères et ses magnifiques îles d’or. Elle a alors 7 ans et il y aura plein de chouettes moments qui suivront.

A Hyères

Habitant maintenant à Bourg en bresse, en 10 ans, nous allons découvrir une quinzaine de pays européens. L’objectif n’est pas la quantité (faire du scoring, aucun intérêt) mais bien ce que nous avons vécu lors de ces voyages comme ces trois mois incroyables passés en Croatie.

Ma fille a maintenant 18 ans et elle va s’envoler progressivement, faire ses propre expériences. Il était temps de faire un petit retour en arrière mais aussi d’imaginer l’avenir.

En ferry

Nous voyageons depuis quatre ans maintenant en tente de toit. Notre choix s’est porté vers Naïtup. Dans notre démarche éco-citoyenne, la marque alésienne coche toutes les cases. Fabrication française, éco-concue, elle est compacte, hyper pratique et résistante à la pluie écossaise, c’est dire.

Nous voyageons en mode ultra minimaliste. 1 voiture, 1 tente, 1 duvet, 2 valises de fringue, 1 barbecue, 2 téléphones, 1 appareil photo, 1 paire de jumelle et quelques bouquins. C’est tout. Sans électricité autre que l’allume cigare de notre véhicule, nous nous adaptons au rythme naturel du jour et de la nuit. Cela nous permet d’avoir une réelle relation avec notre environnement et une déconnection totale du monde ultra speed de nos vies modernes. Cela nous a permis de découvrir de merveilleux paysages matinaux et de faire des rencontres faunistiques exceptionnelles à moins de 10 mètres pendant de très longues minutes comme des loutres, des cerfs et le roi de la nuit, le grand duc d’Europe.

cerf tout proche pendant de longues minutes
Au réveil

Etpourquoipasleurope, c’est aussi le voyage continental qui s’est imposé de lui même. Une malformation cardiaque a amené avec elle son lot de contre indication. L’avion, ce n’est plus pour moi mais le vieux continent est tellement vaste. Il y a tant à découvrir…

Bon voyage à toutes et tous.

Ile de Berneray, Ecosse