Dans cette première partie sera évoqué la zone nord et est de l’île

  • Duart castle
  • Salen
  • Tobermory
  • Plage de Calgary

Notre départ de Oban pour Craignure se fait tôt. Le temps est pour l’instant pas terrible mais le moral est au beau fixe.

Les moutons sur l’île de kerrera qui se trouve environ 200 mètres en face m’ont réveillé. C’est ça, dormir en pleine nature. La visite de loutres vers 4h30 (du matin) ont déjà fait ma journée. C’est une première pour moi. Après quelques minutes, elles sont sortis de l’eau pour rejoindre une zone surement plus tranquille. Génial.

Bref, ferry vers 7h, rien de compliqué. On embarque tranquille et Mull s’avérera être une merveille.

Pour réserver les billets, c’est par là. En été, c’est indispensable.

CallMac ferry

Mull, fantastique île

Première single road en se dirigeant vers Duart castle. On prend vite le coup de main et les écossais sont en général très fairplay avec les touristes.

Duart castle date du XIII iem siècle et a bien vécu. Sir Fitzroy Mac-Lean, 26e chef du clan, restaura la forteresse au début du siècle dernier. La visite est agréable, les pièces sont chargées comme souvent en Ecosse. On y trouve également une boutique et une tea room. On peut même y célébrer son mariage. Avis aux aficionados…

Nous arrivons à Salen ou se dressent les ruines du château d’Aros, batisse du XIIIe siècle construit par les seigneurs des îles et détenu plus tard par Maclean de Duart, tandis qu’à proximité de Gruline, le musée MacQuarie marque le dernier lieu de repos de Lachlan MacQuarie, gouverneur de Nouvelle-Galles du Sud en 1809 et généralement considéré comme le « père de l’Australie ».

Au bord de la route; on retrouve 2 épaves de bateau de pêche. Tellement photographiées, elles sont devenues des stars à Mull.

Direction Tobermory et son magnifique port. Très colorés, les habitations ont un charme dingue. Le musée gratuit qui se trouve en plein de la ville est vraiment instructif sur l’histoire de Mull et ses habitants. Les boutiques sont vraiment agréables, la chocolaterie est divine et le café dans l’église évengélique vraiment surprenante. Ne pas passer par les fish and ships seraint vraiment dommage. On peut terminer par la distillerie locale qui elle aussi sera ravir les papilles des amoureux de wisky.

On peut prendre le bateau pour aller à la rencontre des « puffins », alias macareux moine en français sur l’île de Staffa. Fin juillet, ils commenceront à quitter leur aire de nidification pour rejoindre le large. Un ferry part aussi pour Kilchoan. Cela permet de prendre la direction de Sky par des routes moins classiques.

La légende tobermory

La légende veut que l’épave d’un galion espagnol, chargé d’or, se trouve quelque part dans la vase au fond de la baie. Bien que la véritable identité et la cargaison du navire, soit encore discutés, en 1588, le Florencia (ou Florida, ou San Francisco), jette l’ancre à Tobermory dans le but de se ravitailler. À la suite d’un litige relatif au paiement (ou peut-être, selon le folklore local, un sort jeté par la sorcière doideag), le navire prend feu et sa poudrière explose, entrainant le naufrage du navire. Dans ses cales, il y avait 300 000 livres en lingots d’or.

D’autres sources affirment que le navire était le San Juan de Sicilia (ou San Juan Baptista), pour lequel les archives indiquent, qu’il ne transportait que des troupes, et aucun trésor. Quelle que soit la véritable histoire, rien n’a jamais été récupérée dans la baie de Tobermory. La dernière tentative de localisation du galion se fit en 1950, lorsque le duc d’Argyll signa un contrat avec l’Amirauté britannique pour le localiser. Rien ne sortit de cette tentative…

La distillerie

Pour terminer cette première journée, nous allons à Calgary bay ou nous passerons au final 2 nuits. Le parking à une centaine de mètre de la plage est parfait pour y dormir. Nous y rencontrons d’ailleurs un jeune couple français très sympa. Ils viennent des bauges, pas très loin de chez nous. Avec cet accent et ce patois savoyard si prononcé, il nous auront beaucoup fait rire. « C’est parti, on va aller grauler par là-bas ».

Calgary bay est un site magnifique constitué d’un machair que l’on ne trouve que sur les côtes occidentales de l’Écosse et de l’Irlande, des sols sablonneux riches en calcium qui créent un habitat unique riche en espèces de fleurs et en graminées. De nombreuses espèces d’orchidées sauvages y croissent comme les Spiranthes. Un sentier sur le côté nord de la baie va jusqu’à l’ancienne jetée et vers la ville en ruine d’Inevie sur la colline au-dessus.

Des glaces locales sont vendus dans un magasin original construit en partie par le bateau retourné du grand-père du propriétaire. Bonne dégustation.

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