On se retrouve dans une contrée mythique? A l’évidence, oui.
Glenfinnan est un savant mélange entre passé glorieux et histoire moderne magique. Tout est en place.
Démarrons par la fabuleuse épopée de Charles Edouard Stuart alias Bonnie Prince Charlie. Cette homme qui a de la suite dans les idées décide de rallier, avec ou sans l’appui français, les côtes écossaises le 8 juillet 1745 afin de récupérer le trône de grande bretagne. L’accueil est mitigé, nombreux sont les chefs de clan a douté mais l’annonce de l’arrivée du prince se répand, et les ralliements affluent.
Avec ses soutiens, Charles Édouard débarque à Glenfinnan, puis réussit à prendre Perth et Édimbourg. La capitale écossaise a opposé peu de résistance. L’entrée du jeune prince dans la ville, le 16 septembre 1745, est triomphale. La foule, qui n’avait pas vu de Stuart depuis plusieurs décennies, acclame « Bonnie Prince Charlie », surnom affectueux donné au Jeune Prétendant en raison de son joli visage et de sa gentillesse.
Un affrontement entre les jacobites et l’armée loyaliste s’engage le 21 septembre 1745 à Prestonspans : victoire éclatantes des jacobites. Dès octobre 1745, les highlanders se mettent en marche vers le sud. Leur avancée commence à inquiéter les Anglais. début décembre, à moins de 200 kilomètres de Londres, les highlanders se posent des questions sur la pertinence de rejoindre la capitale anglaise. 30000 soldats loyalistes les attendent de pied ferme aux alentours de Derby. Sollicités par un vote, les chefs de clan préfèrent le retour en Écosse. Charles Édouard entre dans une colère noire et accuse de lâcheté, voire de traîtrise, ses compagnons, mais il est contraint de céder.
Sur la route du retour, l’hiver arrive et la nourriture, les vêtements, les équipements manquent cruellement. L’approche d’une partie de l’armée britannique suscite des craintes. Les jacobites parviennent à la repousser, sous la neige, près de Falkirk Muir, le 15 janvier 1746 mais les troupes jacobites sont obligées de se replier plus au nord, près d’Inverness. Près de Culloden, l’armée jacobite tentent une attaque surprise. En tartan traditionnel, portant fusils et épées, les highlanders font face à une armée bien mieux équipée, avec cavalerie et artillerie lourde . Les jacobites sont encerclés et l’affrontement tourne à l’hécatombe. Le jeune prince est extirpé du champ de bataille par une poignée de fidèles. Cette bataille tourne à la boucherie
Charles Édouard parvient à rejoindre les îles Hébrides, mais des navires britanniques longent les côtes à sa recherche. De l’île de Lewis, il gagne celle de Skye grâce à l’aide de la jeune Flora MacDonald, qui le déguise en servante irlandaise. Sous le nom de Betty Burke, Le 20 septembre 1746, il est finalement recueilli avec ses quelques compagnons sur le navire français L’Heureux. L’équipage débarque à Roscoff, en Bretagne, en octobre 1746. C’est la fin de l’aventure de Bonnie Prince Charlie. Agé de 68 ans, Charles Édouard meurt en 1788 à Rome.
Bonnie Prince Charlie, un héros écossais podcast, autant en emporte l’histoire, France inter
Venons en à Harry Potter ou plutôt à cette scène culte ou notre héros se retrouve en difficulté au dessus d’un train. Vous pourrez revivre ce moment à chaque passage du train sur ce pont.
Il faut arriver assez tôt car il y a beaucoup de monde et le parking, même si il est grand, se remplit très vite. Nous avons même vu certaines personnes avec les costumes autour du lieu. Ce site est devenu un incontournable, une véritable attraction. La petite gare a été transformé en musée. Vous passerez un chouette moment pour ceux qui aiment.
Pour acheter des billets et prendre ce fabuleux train, c’est ici
Pour les horaires de passage du train sur le pont, prévoir 30 minutes après le départ de Fort William ou 1 heure après le départ de Mallaig.
Horaire des départs, c’est ici
On continue notre route en direction de Mallaig afin de rejoindre les îles de Barra, South et North Uist, Harris et Lewis. Un beau programme qui va nous enchanter, des îles quasi vierges et des rencontres surprenantes… En attendant, les lochs se suivent et sont tous plus beaux les uns que les autres.
Sans concession
On a aimé
- La fabuleuse histoire de Bonnie Prince Charlie
- L’ambiance si particulière lors du passage du train.
On a regretté
- On aurait aimé un sentier historique le long du loch Shiel